La violence, escamotée dans les rapports excessivement polis du
quotidien, s'exprime à fond dans ce sport national. Le combat est
impitoyable : on se sert des poings, mais aussi des genoux, des coudes
et des pieds.
Le spectacle est également dans la salle. Si
vous avez le temps, il faut assister à un match de boxe thaïe dans l'un
des deux amphithéâtres de Bangkok, à Lumphini, ou à Ratchadamnoen, sur
Ratchadamnoen Nok. À Chiang Mai également, bons combats professionnels.
Expérience inoubliable ! Les Thaïs, le mekong ou la bière
aidant, se laissent parfois aller à des attitudes rarement visibles
dans la rue. L’atmosphère est survoltée, le public hurle, scande les
coups.
La boxe thaïe, c'est aussi un sport d'argent, de parieurs.
De fortes sommes sont misées sur l'une des têtes présentes sur le ring,
les biftons circulent de mains en mains selon un système obscur.
Avant le combat proprement dit, observez la curieuse gestuelle de
chaque protagoniste, à cheval entre le yoga et l'expression corporelle.
Ce rituel personnalisé constitue en fait une prière, une sorte
d'incantation, exécutée sur des musiques traditionnelles interprétées
par un petit orchestre qui rythmera ensuite les coups. La délicatesse
de ces premiers gestes contraste d'autant avec la violence des coups
que les adversaires échangent ensuite durant le combat.
Attention ! Certains sites sont fermés à la plongée pour la protection de la faune et de la flore.
La Thaïlande compte quelque 2 614 km de côtes bordées de plages,
avec, au large, de petites îles paradisiaques clairsemées.
En fonction des saisons, deux zones se prêtent particulièrement à
l'exercice de la plongée sous-marine avec bouteilles : la
mer d'Andaman (côte ouest), de novembre à mai, et le golfe
de Thaïlande (côte est), de juin à octobre.
La visibilité sous-marine est variable et dépend de la température de
l'eau (autour de 28 °C), mais aussi du plancton en suspension qui
attire périodiquement raies mantas et requins-baleines. Respectez cet
environnement délicat. N'apportez pas de nourriture aux poissons, ne
prélevez rien, et attention où vous mettez vos palmes !
Pourquoi ne pas profiter de votre escapade dans ces régions où la mer est souvent calme, chaude, accueillante, et les fonds riches et colorés, pour vous initier à la plongée sous-marine ? Certes, un type de corail brûle, quelques rares poissons piquent, on parle (trop) des requins... mais la crainte des non-plongeurs est disproportionnée par rapport aux dangers réels de ce milieu.
Les plus peureux s'essaieront au snorkelling, une plongée avec masque, palmes et tuba, au bord de l'eau. Mais attention aux coups de soleil dans le dos, qui peuvent provoquer des insolations : prévoyez votre crème waterproof, ou, mieux, un vieux T-shirt qui vous protégera !
En Thaïlande, les clubs sont tous affiliés aux organismes
internationaux mondialement reconnus : PADI (Professional
Association of Diving Instructors), ou CMAS (Confédération
mondiale des activités subaquatiques). L'encadrement est assuré
par des instructeurs certifiés qui maîtrisent le cadre des plongées et
connaissent tous les spots sur « le bout des palmes ».
Les centres proposent généralement des prestations à la journée (day
trips), comprenant deux plongées et un casse-croûte. La
destination plongée la plus chère est Phuket, suivie de Ko Phi Phi et
de Ko Chang. Les fauchés iront à Ko Lanta ou à Ko Tao, vraiment plus
abordables.
Vous accéderez aux spots les plus proches en pirogue à moteur (taxi-boat),
tandis que les bateaux de plongée classiques vous mèneront un peu plus
loin. Vous pourrez aussi prendre une vedette rapide (speed-boat)
pour gagner des sites plus lointains, (les îles Similan ou Surin par
exemple), ou embarquer sur un bateau de croisière (dive-safari,
de 4 à 10 jours) à destination des spots les plus sauvages.
C'est la nouvelle mode en Thaïlande. On compte de plus en plus d'aficionados au royaume de Siam. Les greens poussent comme des champignons, notamment dans les environs de Bangkok, mais aussi à Hua Hin, Chiang Mai et Phuket.
source : routard.com