La Thaïlande est un pays où les déplacements sont faciles et pas chers. Incroyable le nombre d'agences qu'on trouve partout dans le pays. Mais attention aux prix exagérés et aux arnaques ! Essayez de vous renseigner.
Ils sont plus ou moins ponctuels, très lents (en général 40 km/h de
moyenne pour les express) et un peu plus chers que les bus.
Pour les longs trajets (Bangkok-Chiang Mai notamment), le train est
cependant plus pratique et plus confortable que le bus. Il y a souvent
un wagon-restaurant ou, au moins, un vendeur ambulant.
Il existe trois catégories de places : la 3e classe, qu’on vous
déconseille sauf pour les trajets locaux courts ; la 2e classe,
ventilée ou climatisée ; et la 1re classe, chère, toujours climatisée
et vraiment très chicos !
Pour les horaires et tarifs, consultez le site railway.co.th ou procurez-vous le
dépliant général dans n'importe quelle gare ; rédigé en anglais et très
pratique.
Les réservations sont possibles jusqu’à 60 jours avant le départ, au
guichet des gares ou sur l thairailticket.com l (le site ne fonctionne
pas toujours). D’une manière générale, pour être sûr d’avoir une place,
réserver dès que possible, surtout pour les longs trajets. Numéro de
téléphone national : 1690.
Il se rendent partout où vous voulez aller et notamment là où le train ne va pas. Les bus sont un peu plus rapides que les trains et moins chers. Chauffeurs pas toujours très expérimentés, mais les accidents sont rares. Pour les longues ou très longues distances, on préfère le train.
Il existe grosso modo trois sortes de bus.
- Les bus gouvernementaux avec ou sans air conditionné :
on les prend généralement à un Bus Terminal où
s'effectuent tous les départs.
Les bus non AC desservent toutes les villes et les villages dans les
environs d'une grande ville, ils se rapprochent de l'omnibus. Très
fréquents et pratiques pour les petites destinations. Ces bus souvent
bondés ne circulent que pendant la journée.
Pour les longs trajets, préférer ceux équipés d'AC. Les bus
gouvernementaux sont moins chers que les bus privés.
- Les bus privés climatisés : on en trouve
dans toutes les villes où le tourisme existe. Ils sont confortables,
rapides, ponctuels et plus chers que les autres. Ils circulent
principalement de nuit.
- Les bus VIP : il s'agit de bus climatisés
de luxe, puisque le faible nombre de sièges permet une inclinaison
maximale. Rapides et plus chers, mais on arrive frais et dispos.
L'un des moyens de locomotion les plus caractéristiques, mais aussi des plus pratique. Ce sont des taxis collectifs au parcours fixe, souvent des pick-up réaménagés, avec à l'arrière du véhicule deux planches en bois en guise de sièges. On s'y entasse pour pas cher. Pas très confortable non plus. En général, on demande l'arrêt grâce à une sonnette, ou en tapant sur la carrosserie. Sympa pour les petits trajets ; pour les plus longs, ça peut devenir fatigant...
Un tuk-tuk (prononcer « touk-touk ») est un bon moyen de
transport dans les villes, sorte de triporteur aménagé à partir d'une
moto, avec à l'arrière une banquette sous un auvent métallique. Tuk tuk
est un terme générique (leur forme change selon les régions ; on trouve
par endroits des samlor par exemple, des demi-motos qui poussent une
banquette à l’avant) mais le principe est toujours le même. Certains
sont de vraies œuvres d'art.
Attention, négocier TOUS les prix ! Et ne vous fiez pas au chauffeur
qui indiquera que l'hôtel ou le resto demandé sont fermés, il aura
naturellement une autre adresse à vous proposer, où il aura une
commission...
Certains se prennent pour Fangio au volant.
Dans certaines îles, comme Ko Lanta, on peut même en louer. Cela dit,
on est tenté de vous le déconseiller, vu la très mauvaise tenue de
route de ces engins.
Peu chers, les taxis traditionnels existent aussi. Climatisés souvent ! Dites « Meter, please », pour qu'ils enclenchent le compteur. Ils oublient souvent ou refusent de le mettre en route (surtout le soir à Bangkok). Dans ce cas, changer de taxi ou bien négocier la course.
Il existe deux aéroports à Bangkok (Don Muang et Suvarnabhumi). Il est donc impératif de bien se faire confirmer l'aéroport concerné.
Très peu pratiqué, autant par les Thaïs que par les touristes. Le bus et le train sont bien plus rapides.
- Ne pas oublier son permis de conduire international.
- La Thaïlande est un pays facile pour le voyageur désireux de circuler
en voiture. Il est possible de louer une voiture et de la conduire
seul. On peut également louer des voitures avec chauffeur. Le réseau
routier est, dans l’ensemble, en très bon état, en tout cas pour ce qui
est des axes principaux. Sur ces derniers, les panneaux routiers sont
indiqués en thaïlandais et en anglais. Quand on circule sur les petites
routes, il est conseillé de se munir d'une bonne carte détaillée.
- Quelques infos pratiques :
Conduite à gauche.
Ne roulez pas la nuit, les camions vont vite et ne sont pas très
respectueux des voitures.
Ne soyez pas surpris de voir une voiture doubler... en même temps que
vous. Les dépassements hasardeux en côte et avant un virage masqué ne
sont pas rares. Prudence !
Interdiction absolue de téléphoner au volant : 1 000 Bts d'amende.
- Formalités et pièces requises pour la location :
l'âge minimum est de 21 ans. Le permis de conduire international
est parfois demandé en plus du permis national, ainsi que le passeport
et une carte internationale de paiement.
- Location de voitures sans chauffeur :
possible, chez les petits loueurs locaux, à partir de 800 Bts par jour,
pour une petite voiture japonaise. Chez les loueurs internationaux,
compter plutôt 1 200 Bts, avec l'assurance LDW et la TVA. Les frais
d'essence ne sont évidemment pas inclus. Pour une voiture plus
confortable, il faut compter plus (un 4x4 par exemple, avec Budget,
revient à 2 500-3 000 Bts par jour).
Attention aux mesures de sécurité draconiennes en ce qui concerne le
port de la ceinture et surtout la conduite en état d'ébriété. En cas de
contrôle positif, on risque des pénalités allant de 10 000 Bts jusqu'à
la prison ferme.
- Location de voitures avec chauffeur :
compter à peu près 800 Bts en plus, davantage si vous voulez que
l'essence soit incluse.
Certaines villes se prêtent admirablement bien à ce moyen de
transport : Chiang Mai, Chiang Rai ou l'île de Phuket. Dans les
montagnes du Nord, c'est l'idéal. Les îles du Sud sont aussi bien
agréables à parcourir à moto. Même les moins expérimentés peuvent s’y
essayer, en optant pour une automatique. En revanche, il serait
suicidaire d'enfourcher un deux-roues à Bangkok.
Si la moto constitue un bon compromis prix-indépendance, en Thaïlande
il n'y a pas de Sécurité sociale. De même, il n'y avait pas d'assurance
jusqu'à récemment. Si on vous en propose une, lisez-le attentivement le
contrat ! Quand il n'y a pas d'assurance (la plupart du temps), cela
signifie que si vous êtes en tort, il vous faut payer l'hôpital pour
vous et pour les passagers de l'autre véhicule... De plus, l'assurance
couvre rarement le véhicule.
Par ailleurs, les risques de gamelles sont multiples (chiens errants,
piétons, état des routes dans les coins reculés, conduite selon la loi
du plus fort...). Avant de doubler, n'hésitez pas à klaxonner pour
signaler votre arrivée.
Louer de préférence des motos neuves et ayez votre permis international
sur vous.
Attention : les loueurs conservent votre passeport jusqu'à
votre retour. Gardez une photocopie avec vous. Par ailleurs, il n'y a
souvent dans le réservoir que le strict nécessaire. Ne pas rendre la
bécane avec le plein !
Très pratique dans les îles, car nombreuses sont celles dont le réseau routier n'est pas complètement, voire pas du tout goudronné. Quelques propriétaires de bungalows en proposent. Les prix pratiqués sont relativement élevés comparativement à la moto. On peut également louer des bicyclettes dans certaines villes, pratique pour explorer la cité et ses proches environs. À Bangkok en revanche on déconseille ; vu le trafic, ce serait franchement téméraire...
source : routard.com